Bonjour à tous, bienvenue dans cette nouvelle Lettre !
Semaine très chargée pour ma part, beaucoup de boulot et beaucoup d’itérations sur mes projets actuels et futurs.
On va prendre un peu de repos pendant les fêtes !
Qu’avez-vous prévu pour ces fêtes de fin d’année ?
Ceci étant dit, rentrons dans le sujet principal. Comment ne plus avoir besoin de mémoriser ?
La mémorisation est le quotidien de 99% des gens.
Sauf que, la mémoire est limitée car le cerveau est un espace fini. Le cerveau est comme un disque dur, tu dois parfois, soit 1) le nettoyer 2) le vider 3) le remplir.
Sauf que de nos jours, l’état cérébral 1 et 2 de la plupart des gens à été gommé pour ne laisser que l’état 3 en action. La plupart des gens ont trop de choses dans la tête, donc trop peu d’espace de stockage disponible. La mémorisation, comme on aime l’entendre, n’est qu’un moyen de remplir sa tête. La mémorisation entraîne la surcharge mentale. C’est une des causes de la surcharge mentale sous-jacente à notre époque.
Or, en société, la mémorisation est un signe d’intelligence. Cependant, comme Naval Ravikant et d’autres scientifiques ont pu le dire… Être intelligent, c’est avoir une pensée claire. Cela veut dire comprendre les bases à un niveau très profond, et s’en rappeler par cœur.
Par cœur, non pas par la mémorisation, mais bien par la compréhension de la logique. Comprends une chose, la plupart des connaissances que tu peux apprendre parlent de la même chose.
1) La spiritualité revient toujours au même point : supprimer l’égo
2) Le business revient toujours au même point : être rentable
C’est un principe premier. Pour ne plus avoir à mémoriser, il faut une méthode pour comprendre ces principes. Être intelligent, c’est avoir une pensée claire. C’est comprendre les principes premiers de tout ce qui passe sous nos yeux.
Si tu fais ça, tu échappes à l’effort infernal de la mémorisation.
Je ne le répèterai jamais assez, mémoriser est une grosse erreur !
Tu ne peux pas apprendre en mémorisant. La mémoire est une illusion que tu construis pour croire comprendre. Mais la réalité, c’est que tu ne comprends que de surface. Tu ne comprends que ce que ton cerveau a choisi de mémoriser.
Car peu importe tous tes efforts, tu ne pourras pas apprendre par cœur le dernier chapitre de tel ou tel livre. Cependant, tu peux comprendre le concept principal de ce dernier chapitre. Et seulement là, tu auras mémorisé. Car tu ne peux pas retenir sans comprendre.
J’ai menti, on peut retenir sans comprendre, mais ça s’appelle du par cœur. Est-ce que tu veux vraiment apprendre quelque chose par cœur ? Ou veux-tu en faire une connaissance à long terme que tu pourras réutiliser toute ta vie ?
D’ailleurs, as-tu déjà remarqué que lorsque tu essaies de mémoriser, tu t’attardes sur le moindre détail ? Tu t’éloignes de l’essentiel. Tu veux mémoriser chaque détail et phrase inutiles.
Naval Ravikant dit : « Si tu comprends un concept en profondeur, tu peux en chercher la logique et la répliquer par coeur, à tout moment. »
Richard Feynman, grand physicien du 20e siècle, avait exactement la même logique. En enseignant les maths à ses élèves en licence, il leur faisait recopier et comprendre les nombres de 0 à 9. Son cours ne portait que sur la compréhension des nombres de 0 à 9.
C’est pas mal, non ? On a l’habitude de rajouter aux principes premiers des connaissances. Par exemple, ce qu’on rajoute sur le principe premier « 0 à 9 » ce sont les théorèmes, les équations, etc.
Donc on reconstruit constamment sur une connaissance pourtant simple.
Ce qu’on fait en restant au principe premier :
- On déconstruit une connaissance
- On trouve sa base
- On la comprend profondément pour pouvoir la répliquer.
Sur ce sujet, l’école a fait une petite erreur. J’ai encore des cauchemars du collège. On nous faisait mémoriser des p*tains de poèmes au lieu d’en savourer la beauté !
C’est un dysfonctionnement profond. Je pense qu’on peut le régler très simplement avec la bonne méthode.
Pour régler ce problème, nous allons construire des modèles mentaux. Cela nous permettra de revenir à la logique d’un concept à tout moment.
On reviendra sur la définition d’un modèle mental un peu plus tard, mais concrètement :
1) Tu ne surcharges plus ton cerveau
2) Tu peux mémoriser facilement
3) On développe une compréhension profonde
Bref, le contexte étant posé, sors ton carnet de notes. Et comprends bien ce que je vais t’écrire.
Enjoy !
Apprendre = Comprendre. Apprendre ≠ Mémoriser.
Depuis notre enfance, l’éducation traditionnelle nous a inculqué une idée bien ancrée : apprendre signifie mémoriser.
Que ce soit réciter des poèmes. Connaître par cœur des dates historiques. Ou maîtriser des formules mathématiques…
Tout semblait graviter autour de cette capacité à stocker des informations.
Mais cette conception est profondément erronée. Mémoriser ce n’est pas apprendre
Prenons un exemple simple : si tu te souviens du théorème de Pythagore, tu peux probablement réciter l’équation a^2 + b^2 = c^2. Cependant, si je te demande pourquoi cette équation fonctionne ou de la démontrer, tu seras bloqué.
Pourquoi ? Parce qu’on t’a enseigné à mémoriser, pas à comprendre.
En réalité, l’apprentissage repose sur la compréhension. Et lorsque tu comprends, tu mémorises automatiquement et sans effort.
Si je te dis “3 x 3”, tu me répondras instinctivement “9”. Pas parce que tu l’as appris par cœur, mais parce que tu as assimilé les bases de la logique mathématique.
Comprendre pour mémoriser, et non l’inverse
La mémorisation brute entraîne souvent une surcharge mentale. Elle te pousse à retenir des informations sans en saisir la profondeur. Mais lorsque tu comprends un concept, il devient naturel pour ton esprit de le mémoriser et de l’utiliser.
Prenons un autre exemple : les constantes mathématiques comme le fameux nombre pi.
Si je te demande de mémoriser 50 décimales de pi, tu perdras une journée. Tu seras épuisé sans rien avoir appris.
Mais si je t’explique que pi représente le rapport constant entre la circonférence d’un cercle et son diamètre, tu comprendras un concept utilisable pour toujours.
(Je te rassure, on n’est pas dans un cours de mathématique, je m’arrête maintenant)
Et donc, c’est pourquoi la compréhension mène à la création de modèles mentaux.
Les modèles mentaux
Un modèle mental est une paire de lunettes intellectuelles. Elle te permet de voir une situation sous un angle précis. Ces modèles sont des représentations simplifiées du monde, que tu peux utiliser et répliquer à l’infini.
Les modèles mentaux sont l’une des meilleures découvertes que j’ai faites ces dernières années.
D’ailleurs, je te conseille de lire le livre « The Great Mental Models » de Shane Parrish.
Il faut savoir transformer toute connaissance en lunettes. Elles doivent te permettre d’analyser le monde d’une certaine manière. C’est un pouvoir trop fort pour être négligé.
Quelques modèles mentaux :
- Les boucles de rétroaction : Comprendre comment une action entraîne une conséquence, qui à son tour influence l’action initiale
- L’équilibre : Un modèle pour analyser des systèmes en quête de stabilité, qu’il s’agisse de marchés financiers ou de relations humaines
- La spirale dynamique de Ken Wilber : Une grille de lecture pour comprendre les étapes d’évolution individuelle et collective
- Les conjugaisons verbales : Une façon de structurer le langage en fonction du temps (passé, présent, futur)
L’objectif de l’apprentissage n’est pas de mémoriser des faits isolés. C’est de construire des modèles mentaux applicables dans différents contextes.
Créer un modèle mental à la demande (le cheatcode)
1) Incompréhension -> Compréhension
La première étape de l’apprentissage est une phase d’incompréhension. C’est ce qui te donne l’envie de comprendre.
Cependant, beaucoup de gens ont du mal à comprendre.
Alors, je vais te donner un processus étape par étape à suivre pour pouvoir réellement comprendre quelque chose profondément.
Étape 1 : Prends des surlignages
Pendant tes lectures, à chaque fois qu’un concept t’intéresse, prends le temps de faire un surlignage.
C’est très important, à chaque fois que quelque chose résonne en toi, tu dois le prendre en surlignage pour le comprendre profondément grâce à l’étape 3.
Étape 2 : Relis ton surlignage
Lorsque que tu veux comprendre le concept surligné, relis ton surlignage une fois.
Étape 3 : Reformule le surlignage avec tes propres mots
Une fois que tu as compris ton surlignage, reformule-le avec tes propres mots et ta propre compréhension. Tu vas ajouter de la friction humaine, c’est ce qui enrichit une connaissance.
Quand tu reformules, cherche à être simple, clair et plus concis que le passage original. L’objectif étant que tu comprennes ta note en la relisant dans 10 ans, nous ne voulons donc pas ajouter de jargon ou des trucs qui ne servent à rien.
Ce processus en 3 étape est à suivre à chaque fois que tu veux comprendre quelque chose profondément. Je te le rappelle : si tu comprends, tu mémorises.
2) Rétention de l’information
Maintenant que tu as une note reformulée et réadaptée à ta propre pensée, tu vas devoir t’auto-analyser.
Pour ça, tu vas utiliser un exercice de Richard Feynman : peux-tu expliquer et faire comprendre ce concept à un enfant de 5 ans ?
Si personne n’est autour de toi, relis ce que tu as écrit et juge si c’est assez simple pour être compris par un enfant de 5 ans. Si ce n’est pas le cas, retourne à l’étape 1 et réécris.
Tu peux aussi demander à ChatGPT de jouer un enfant de 5 ans. Envoie-lui ta note reformulée et demande-lui ce qu’il a compris.
3) Liaison de l’information
C’est l’une des étapes les plus importantes. Tu dois lier des notes reformulées pour créer un réseau de connaissances interconnecté.
Pour lier des informations avec des liens bidirectionnels, j’utilise le logiciel Obsidian.
Tu peux utiliser des logiciels comme Bear ou Roam Research pour le faire aussi.
Concrètement, tu dois enrichir ta note en la liant à d’autres notes. Si tu n’as pas d’autres notes saute cette étape et reviens-y dans le futur.
Voici les critères pour faire des liens :
- La note vient contredire une autre note
- La note vient donner une méthode à une note qui parle de la même chose, mais de façon théorique
- La note vient enrichir une note
Si tu fais ça, tu vas créer un réseau de modèles mentaux interconnectés.
En gros, tu auras un tiroir avec des lunettes. Elles seront adaptées à ta vue. Tu pourras les utiliser à tout moment.
C’est un cheatcode au 21ème siècle, ne sous-estime pas cette méthode.
4) Réutilisation de l’information
Avant de commencer, j’aimerais te mettre un modèle mental dans la tête.
Si tu apprends quelque chose, mais que tu ne le réutilise pas… Tu perds ton temps.
Ceci étant dit, dans quoi réutiliserais-tu tes notes ?
- Tes introspections
- Tes projets / créations
- Tes études
- Ton travail
- Ta vie quotidienne
- …
Pour réutiliser une note dans un projet :
1) Créer une note concernant ton projet
2) Créer une intention initiale (l’envie que tu as au début de ce projet)
3) Crée une outline (un plan global) grâce à tes notes
4) Rentre dans chacune de tes notes et copie le contenu
5) Colle ce contenu dans ta note de projet
En suivant ce processus, tu es capable d’écrire un livre en très peu de temps, par exemple. Et un livre qui donne des concepts, de la valeur et des choses qui sont actionnables.
Essaie de te demander : « Dans ce projet X, quelles connaissances je peux réutiliser ? » »
Ça va te permettre de passer à l’action plus rapidement. De ne plus avoir besoin de faire plusieurs heures de recherches laborieuses sur Google.
Tu pourras réutiliser ce que tu sais très facilement et très rapidement.
J’ouvre mon accompagnement pour 3 nouvelles personnes, si tu veux que je t’accompagne pour :
1) Créer un espace qui centralise tout ce que tu n’as jamais pensé, vu, lu ou entendu
2) Créer ton écosystème de création (pour créer tout ton contenu de la semaine en 4h, avoir des idées à l’infini, etc.)
3) Trouver ta Perspective Unique pour devenir la référence de ton domaine et générer une masse de leads en organique grâce à tes contenus uniques
4) … Et pleins d’autres choses sympa
Je t’invite à cliquer ici pour accéder à un formulaire de demande d’accompagnement.
(5mn maximum à remplir)
Merci de m’avoir lu,
Julien.